Le gouvernement paie nos voitures neuves ?

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Utiliser une voiture est très pratique dans la vie de tous les jours. Selon notre situation géographique et contraintes familiales ou professionnelles, il peut être vraiment difficile voire impossible de s’en passer. D’ailleurs en gagnant à vos jeux de casino vous pourriez vous offrir cette nouvelle super voiture qui vous titille pour le plaisir, ou bien dont vous auriez vraiment besoin.

Dans de nombreux pays du monde, nous pouvons constater que des aides gouvernementales existent sous diverses formes pour permettre aux citoyens d’accéder à la propriété de voitures neuves. Mais est-ce que les gouvernements désirent vraiment que les individus puissent posséder des voitures flambant neuves juste pour le principe, ou alors y-a-t-il une volonté assumée de promouvoir les véhicules «écologiques» ?

Une histoire de pollution et d’Accords

Nous vivons à une époque où la tendance est la réduction de notre impact humain sur l’environnement. Smog, gaz à effet de serre ou maladies pulmonaires, il est judicieux de chercher à baisser notre quantité de déplacement par le biais des voitures traditionnelles.

Les gouvernements sont en tout cas surtout tenus par les Accords de Paris de 2016. Ils n’ont donc plus vraiment le choix quant à trouver des moyens directs de réduire les émissions de CO2 de leur pays coûte que coûte. Car l’origine de ces arrangements internationaux se base sur le fait que le monde subit un réchauffement climatique global dangereux à cause des activités humaines, qu’elles soient industrielles, de loisirs ou de consommation en général.

Les pays signataires s’engagent à ce que cette augmentation de température soit moindre que les projections réalisées pour les prochaines décennies. Pour cela il faut s’attaquer aux racines du problème, les grands émetteurs de pollution. Les déplacements humains véhiculés étant fortement pointés du doigt, le lien avec les aides d’achat de véhicules électriques ou hybrides neufs est donc tout trouvé.

Le cas de la Finlande

Les pays du Nord ont une réputation de pays très volontaires dans le domaine de l’écologie. L’exemple de la Finlande est limpide, notamment concernant Oslo la capitale : grosse remise de TVA à l’achat pour les véhicules électriques, places de parking gratuites, charges gratuites, péages et ferry gratuits pour les véhicules électriques, lignes de bus autorisées, etc.

57 % des voitures neuves sont électriques ou hybrides dans la ville, et 30 % dans le pays. Ces mesures coûtent au pays l’équivalent d’environ 1 milliard de dollars à l’année, et une bonne partie va en fait disparaître en 2021.

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Le cas de l’Argentine

Les Argentins aussi se verraient bien en ambassadeur de l’écologie concernant les véhicules, l’État mettant à disposition des mesures d’aides à l’achat de véhicules électriques. Il s’agit d’avantages fiscaux pour les importations des modèles neufs dont les constructeurs possèdent des sites de production locale.

Ainsi les taxes passent de 5 % maximum pour ces importateurs à environ 35 % pour les autres. Les constructeurs concernés sont Toyota, Ford, General Motors, Renault, Nissan, et Volkswagen car ils remplissent les conditions.

Autres pays d’Europe

Sans rentrer dans les détails pays par pays, dans les principaux pays d’Europe tels que par exemple l’Allemagne et la France, les gouvernements veulent encourager à faire remplacer les parcs automobiles polluant par des véhicules soucieux de l’environnement.

Ils utilisent pour cela des effets tels que par exemple les primes à l’achat, aussi appelés bonus écologique et les primes à la conversion (dites aussi primes à la casse) si lors de l’achat d’un véhicule non polluant vous mettez dans le même temps au rebus un véhicule type diesel. Des aides spéciales telles que les détaxations pendant des années existent aussi sur les véhicules particuliers.

En Chine

Ce qu’on peut constater à l’échelle mondiale, c’est que sans toutes les aides et pressions des gouvernements pour faire rentrer les véhicules électriques dans les gammes des constructeurs, ceux-ci auraient en fait bien plus de mal à se vendre. Un véhicule électrique neuf étant quand même bien plus cher qu’un diesel à la base.

Et parfois cela marche trop. En Chine, le montant des aides pouvait avoisiner jusqu’à 50 % du montant d’achat du véhicule, ce qui a créé une telle explosion d’opportunités pour les constructeurs que le pays a décidé de faire marche arrière et les réduire drastiquement.

D’une part pour alléger la charge budgétaire que cela représentait, la Chine étant devenue une énorme demandeuse de véhicules électriques, mais aussi pour permettre tout simplement à l’industrie de se structurer dans le pays. L’objectif est d’encourager les innovations plutôt que la multiplication des constructeurs qui pourrait provoquer un effondrement du marché à moyen terme. Permettre de produire et vendre beaucoup de voitures vertes à l’usage oui, mais pas n’importe comment.

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