Les secrets des châteaux de cartes

Nous sommes nombreux à avoir tenté de construire des châteaux de cartes durant notre plus tendre enfance avec toutes les cartes qui nous passaient sous la main. Généralement, il s’agissait des mêmes cartes utilisées pour le poker ou pour le blackjack. Mais connaissez-vous réellement l’histoire derrière cette activité? Comment s’y prendre pour tenter de réussir à construire un fabuleux château? Qui détient le record du monde actuel du plus haut château de cartes? Entre deux parties de blackjack en ligne, découvrez dans cet article l’histoire des châteaux de cartes, et comment concevoir votre propre édifice!
L’histoire des châteaux de cartes
Les premiers châteaux de cartes ont visiblement été créés par le roi Louis XIII lorsqu’il n’avait que 4 ans. C’est son médecin personnel, Jean Héroard, qui a reporté pour la première fois sa passion pour les châteaux de cartes, à la fin de l’année 1605. Ce travail a occupé une partie de l’enfance de Louis XIII puisque le médecin a transcrit cette activité jusqu’en 1614, alors que le roi avait 13 ans. L’expression « château de cartes » n’est seulement apparue qu’à partir de 1645. Prenant exemple sur les châteaux de cartes du roi Louis XIII, l’expression avait pour but, comme c’est le cas aujourd’hui, de signifier que quelque chose était bancal ou que quelque chose ne pouvait pas tenir si l’on retirait un élément. Si les châteaux de cartes ont été populaires par la suite, ce n’est certainement pas grâce à Louis XIII, mais grâce à un Américain, Bryan Berg. Ce jeune homme est connu pour avoir créé de grandes et magnifiques constructions en cartes de jeux. Il a d’ailleurs conçu une réplique du château de Cendrillon du Magic Kingdom en Floride.

Comment concevoir son propre château de cartes?
Lorsqu’on s’amuse avec un jeu de cartes, on a tendance à ne faire que des châteaux triangulaires. On pose alors deux cartes l’une contre l’autre pour former un V inversé. Pour les faire tenir ensemble, l’idéal est de plier légèrement les cartes pour éviter qu’elles ne glissent les unes contre les autres. On pose ensuite à plat une carte sur deux V inversés ou plus, en fonction du nombre de triangles réalisés. On forme de nouveaux triangles sur les cartes à plat pour monter d’un étage, qu’on recouvre avec une nouvelle carte à plat. Il suffit alors de monter de plus en plus haut, sans faire tomber les cartes instables du dessous. Cependant, les amateurs et professionnels savent que ce n’est pas la façon la plus appropriée de faire un véritable château de cartes, comme l’a fait Bryan Berg. Il est possible de créer des fondations, nommées « boîte à cartes ». Il suffit de former des T, avec deux cartes posées sur leur longueur, et d’emboîter les T pour en faire une base stable. Ensuite, un sol est posé avec des cartes à plat. Les étages sont alors formés de nouveau avec ces cartes en forme de T. Cela permet de mieux monter le château et de former des édifices plus complexes et plus intéressants.
Les records du monde de château de cartes
C’est Bryan Berg, qui détient les deux records du monde de châteaux de cartes. Concernant le château le plus haut, il a remporté le record du monde le 16 octobre 2007, avec un édifice mesurant 7,86 mètres de haut. Le 10 mars 2010, Bryan Berg a aussi obtenu le record du château le plus gros, avec une construction mesurant 10,39 mètres de long, 3,54 mètres de large et de 2,88 mètres de hauteur. Conçu en Chine et plus précisément à Macau, ce château représente trois casinos de la région: Le Venetian Macao, Le Plaza Macao et le Sands Macao.
Quelques anecdotes sur les châteaux de cartes
Vous vous doutez que Bryan Berg, étant détenteur de ces deux records, n’en est pas à ses premiers châteaux de cartes. Architecte de base, il a conçu de nombreux édifices, notamment lors de grands événements. Il a en effet construit une réplique du château de Cendrillon, inspiré de celui présent au Magic Kingdom de Floride, mais aussi de la tour Eiffel. Les châteaux de cartes ont pour règle stricte d’être entièrement conçus de cartes, sans utilisation de colle ou de rubans adhésifs. Pour y parvenir, il est nécessaire de se doter de jeux de cartes de basse qualité, les cartes de bonne qualité étant glissantes et ne permettant pas de procéder à ce genre d’activité.